L'achat d'une maison pour y vivre continue de représenter l'investissement de la vie pour de nombreuses familles françaises. Le rêve pour lequel vous êtes prêt à épargner, à vous endetter bancaire souvent à la limite de vos forces et à passer du temps et de l'énergie à sonder annonces de particuliers et bouquets d'agences immobilières à la recherche du logement qui conviendra le mieux aux envies et au portefeuille de chacun. Le marché immobilier français est maintenant semi-bloqué depuis 6-7 ans et donc les bonnes opportunités ne manquent pas, mais un œil attentif est nécessaire pour choisir le meilleur et éviter de tomber dans des erreurs difficiles et coûteuses à corriger, en gardant à l'esprit qu'un propriétaire qui met un bien en vente directement ou par personne interposée valorisera toujours les biens des lieux, comme le ferait une vendeuse avec les patrons de sa propre boutique ou le comptoir de la succursale près de chez elle. Parce que les conseils gratuits et désintéressés n'existent presque jamais.
Il faut comprendre les évolutions avant d’investir
Le cycle négatif du marché a marqué une baisse des ventes de l'ordre de 50 % par rapport aux pics d'avant-crise, tandis que les prix ont baissé en moyenne de 20 %, montrant une plus grande stabilité par rapport aux volumes de transactions. Au premier trimestre 2021, les données du fisc montrent une reprise de 4% par rapport à la même période de l'année précédente (grâce aussi à un report en 2021 des ventes prévues en fin d'année qui ont ainsi pu bénéficier des avantages fiscaux introduits à partir du 1er janvier 2021). Il s'agit de la première évolution positive après neuf trimestres de réduction continue des volumes, marquant ainsi une interruption de la tendance baissière malgré les défiscalisations en vigueur. C'est un premier signe qui, conjugué à celui de la progression à deux chiffres des prêts décaissés, qui devrait être encore moins cher après la très récente baisse des taux de référence au nouveau plus bas historique de 0,05 %, la récession du marché est terminée, même si les prix n'ont pas encore cessé de baisser. Sur ce front, en effet, une reprise des prix est attendue au plus tôt dans un an à compter d'aujourd'hui - en grande partie conditionnée par les performances macroéconomiques ainsi que par une offre encore abondante sur le marché, et même à moyen terme la capitale les attentes de gain ne sont pas flatteuses.